vendredi 28 octobre 2011

Confessions ... électriques. Les élèves de Terminale L et de Terminale ES2 ont été reçus par Hubert-Félix Thiéfaine de passage à Nancy après sa visite à La Malgrange en avril dernier.


Hubert-Félix-Thiéfaine n’est pas de ceux qui se livrent dans les discours, encore moins dans les couloirs froids du Zénith, les explications de textes c’est en public qu’il les dispense à qui veut les entendre.
En ce soir du 19 octobre, le public était nombreux, au Zénith ...

On ne remerciera jamais assez notre dandy, électrique, de s’être prêté à l’exercice le 22 avril dernier à La Malgrange, encore plus d’avoir proposé aux élèves de les recevoir à l’issue de son passage au Zénith en compagnie de Lucas dont chacun aura pu apprécier l’élégance et la discrétion.

A une question posée sur le fait de jouer de la guitare avec Hubert-Félix Thiéfaine, Lucas répond que les réglages des retours leur avaient permis de s’entendre mieux sur scène, ce fut un grand plaisir, ajoute-t-il.

A une autre question posée à Hubert-Félix Thiéfaine sur la signification de l’intitulé de la tournée 2011 / 2012 (HOMO PLEBIS ULTIMAE TOUR), celui-ci répondra que tout dépend du nom avec lequel on accorde ultimae ...

Lilith ?
Joumana Haddad, romancière libanaise l’évoque dans un texte récent qu’Hubert-Félix-Thiéfaine feuillette, évoquant les << Ombres du soir >> , l’insaisissable Vouivre, le mouvement punk londonien des années 70 ...

Les explications de textes, Hubert-Félix Thiéfaine aime les prolonger << à certaines heures pâles de la nuit, simplement avec des problèmes d’homme (...) >>.

Il est temps de nous quitter et de nous perdre dans les ombres du soir, des << souvenirs plein les poches >>.

jeudi 27 octobre 2011

Le 18 octobre les élèves de Première ES2 et de Première L étaient présents au théâtre de La Manufacture pour la Première de Micro, pièce mise en scène par Pierre Rigal

Spectacle musical, opéra, odyssée électrique, voyage sans retour où des musiciens se lancent à la recherche du son parfait pour finir dans le silence. Assourdissant !

En lecture, un compte-rendu du spectacle.
Texte d'après un élève de Première L.

… Les élèves ont été surpris par la modernité et par l'originalité de la prestation : Micro plonge le spectateur au coeur d'un monde où la musique se cherche et se perd. La chorégraphie, les lumières, le son participent à ce brouillage entre fiction et réel.
Pendant près de deux heures les comédiens ont su capter notre attention, convoquant tour à tour rockn'roll, heavy metal, musiques venues d'Afrique, comptines pour enfants, chants à capella pour le plus grand bonheur d'un public surpris et conquis.
Micro, spectacle vivant, à voir et à entendre !

mardi 11 octobre 2011

Première ES2 et Première Littéraire : culture et diversité (saison 5)

Dans le cadre du cours de Français, des activités, des rencontres et des sorties culturelles prévues cette année, les élèves de la classe de Première ES2 et de Première Littéraire se voient proposer le programme suivant ;

1. Pour les 1ères L, au théâtre de la Manufacture, 10 rue du Baron Louis, à Nancy :

MICRO, mardi 18 octobre à 20h30

LE SYSTEME DE PONZI, mardi 13 mars à 20h30

TOUT UN HOMME, mardi 24 avril à 20h30

Nous nous retrouverons sur place, 15 minutes avant le début de chaque spectacle.

2. Les élèves assisteront avec les Premières ES2 à trois projections de films, dans le cadre de l’opération Lycéens au cinéma au Royal St-Max où nous accueille Hervé Cassin, son responsable.

DOCS EN COURTS (3 courts-métrages), vendredi 2 décembre, 9h30

FESTEN (long-métrage), vendredi 10 février, 9h30

MORSE (long-métrage), jeudi 26 avril, 9h30

Les projections auront lieu au cinéma Royal Saint-Max, sur le temps scolaire.


3. Les élèves de Première ES2 et de Première L participeront au concours des Chroniques Lycéennes organisé par l’Académie de Poitou-Charentes et l’Académie Charles Cros ;

il s’agit de rédiger une critique à partir d’une sélection d’artistes (auteurs-compositeurs-interprètes) francophones et acteurs de la scène musicale actuelle, la sélection finale est publiée dans un supplément du magazine Les Inrockuptibles, en mai.

4. Les élèves seront également amenés avec les Premières ES2 à rencontrer des intervenants extérieurs (artistes ayant une actualité culturelle) dans le cadre de leur cours.

Ce programme s'inscrit dans le cadre de la préparation à l’épreuve anticipée de Français, il sera l’occasion d’une réflexion sur la place et le rôle du théâtre, sur les choix de mises en scène, sur les métiers du spectacle vivant, sur la construction de l’image au cinéma et sur le travail d’écriture.

dimanche 29 mai 2011

CHRONIQUES LYCEENNES, PRIX CHARLES CROS DE LA NOUVELLE CHANSON FRANCAISE ET FRANCOPHONE.

Les élèves de Première L ont remis leurs chroniques au jury du Prix Charles Cros. Sur 2000 chroniques reçues, il fallait en sélectionner 50.
Celle de Marie-Lorraine est consultable dans le supplément des Inrockuptibles n° 808 du 25 mai.

Voici sa chronique.


Pascal Lejeune: La Ballade du daltonien

Peut-on se comprendre si l'on ne parle pas le même langage? Pascal Lejeune ne donne pas la réponse mais nous interroge sur un petit air de far west aux accents québécois.
Avec sa voix chaude de « poor lonesome cow-boy », le chanteur nous interpelle sur le thème de la communication à travers des questions cocasses ( « Montes-tu quand tu descends? ») ou plus sérieuses (« Pourquoi t'es triste quand tu souris? »). Grâce à de nombreuses références à la nature (« Vois-tu la pluie quand c'est l'beau temps? ») et sur un rythme tranquille porté par des instruments insolites, cette chanson nous invite à une réflexion profonde mais sans inquiétude.
Alors, daltoniens en tous genres, à cheval: il est temps d'apprendre à se comprendre!

Le supplément des Inrockuptibles est disponible à cette adresse
http://www.chroniqueslyceennes.fr/

mercredi 4 mai 2011

Hubert-Félix Thiéfaine ou le bleu regard, - qui ne ment pas


Et si, l'ayant surpris à des pitiés immondes,
Sa mère s'effrayait ; les tendresses, profondes,
De l'enfant se jetaient sur cet étonnement.
C'était bon. Elle avait le bleu regard, - qui ment !

Arthur Rimbaud, << Les Poètes de sept ans >>.

Hubert-Félix Thiéfaine et Lucas, son fils, ont pris la route, ce vendredi 22 avril direction La Malgrange, pour y rencontrer les élèves de Premières ES2 et les élèves de Premières Littéraires.

14 H 30 : sous le soleil lorrain les poignées de mains suffisent à établir le ton de la journée : Hubert-Félix Thiéfaine vient parler de son travail de chanteur, Lucas, lui-même élève de Première ES au Lycée Carnot de Dijon, est venu l’écouter.

14 H 40 : on prend le temps de boire un café, conversation improvisée sur le marché du disque, le plaisir déjà ancien du disque vinyl dont on découvrait les pochettes et les livrets avant d’en écouter le contenu, les souvenirs d’école, Jean Teulé et son magnifique << Ô Verlaine ! >>.

14 H 50 : la rencontre peut commencer, salle E01, les odeurs de craie et d’éponges mouillées rappellent à notre invité des souvenirs un peu douloureux, Lucas s’installe avec les élèves.


La présentation permet de définir le champ de l’entretien : la figure et le travail du poète.

Saint-Amant, Baudelaire, Verlaine, Nerval et quatre textes d’Hubert Félix Thiéfaine,
<< Scandale mélancolique >>, << Confessions d’un never been >>, << Le jeu de la folie >>, << Les Fleurs sauvages >> ont été lus et comparés, les questions sont prêtes, l’échange commence.

Hubert-Félix Thiéfaine se définit d’abord comme un chanteur, le terme de compositeur l’embarrasse, s’il écrit c’est pour chanter et s’il écrit c’est parce qu’il lit.

Ses références sont nombreuses, Baudelaire qui vivait de chambres en chambres parisiennes pour fuir les huissiers est le premier cité, il y en aura beaucoup d’autres; Arthur Rimbaud, Léo Ferré, Louis Aragon, les surréalistes ... des cinéastes aussi, Ingmar Bergmann, Robert Bresson qui vont chercher dans l’entre-deux et dans la pause l’essentiel de leur inspiration.

La prose l’intéresse moins, il y existe un calcul.
La poésie ? Il en aime la fulgurance.
L’inspiration ? Chacun se souviendra de l’anecdote des
<< Fastes de la solitude >>, 25 couplets dans un rêve, le 2ème était le bon, au réveil, un crayon à la main.
Des feuilles disposées sur une table, feuilles sur lesquelles il avait inscrit ces mots : tentation du bonheur / bonheur de la tentation.
Le titre de l’album sera :
Le bonheur de la tentation

Le regard bleu de notre invité s’embrase on embarque sur le navire de Thésée, direction Sounion, rocher sur lequel Lord Byron a gravé son nom ...

On passe Rue de la Lanterne, Gérard de Nerval y a pendu son linge ... On évoque l’Irlande et ses tankers ... Arthur Guiness.

Hubert-Félix Thiéfaine ne perd pas le fil, il revient sur le texte de Saint-Amant, il le cite et le commente, son écriture l’intéresse, elle est pleine de dérision, son sens de l’image lui convient bien.

C’est qu’avant de venir à La Malgrange, suprême élégance, il a pris le temps de relire les textes que nous lui avions proposés.

Les bras de notre invité se décroisent, on le sent à l’aise, les élèves posent leurs questions, ils écoutent ses réponses, précises et profondes. Hubert-Félix Thiéfaine maîtrise l’oxymore et le paradoxe, c’est peut-être là qu’il trouve l’équilibre parfait et sur scène aussi où il retrouve le plaisir de regarder son public à qui il fait fête, chaque soir de tournée, dix centimètres au-dessus du sol !


16 H 50 : sonnerie, les vacances sont là, aucun des élèves ne manifeste l’envie de quitter la salle.
La journée était placée sous le signe de l’élégance partagée.

Alors, Chaussant ses lunettes aux montures << de vent >>, Hubert-Félix Thiéfaine prend le temps de lire un extrait d’un essai de Fabrice Midal intitulé << Pourquoi la poésie ? >>.
Il cite :
<< La parole poétique ignore la << communication >>, l’impératif de transmettre des informations et de produire du sens. Elle ne cherche pas à être habile ... >>.


19 H 00 : Hubert-Félix Thiéfaine et Lucas s’en vont pour la Région Franc-Comtoise après nous avoir accordé encore de leur temps, l’élégance, toujours ... histoire de partager des souvenirs de lectures, nombreux.

Image : le coupé noir quitte le parc.
Musique : Calexico.
Générique : les points de suspension de Louis Ferdinand ...

mardi 3 mai 2011

Accueil,

Didier Daeninckx, le 16 janvier 2011, à La Malgrange.

"Les disciplines dites "littéraires" fondent ainsi la citoyenneté dans sa pleine assomption".
(Rapport sur les mesures pour revaloriser la série littéraire au Lycée, Inspection Générale de l'Education Nationale, juillet 2006.)

 "L'art (...) ne peut se concevoir pour les élèves sans expérience du << faire >> et sans contact avec l'artiste, l'homme de métier, comme corps << étranger >> à l'école, comme élément heureusement perturbateur de son système de valeurs."
(Alain Bergala, L'hypothèse cinéma, 2006, Petite bibliothèque des Cahiers du cinéma.)

Dans le cadre de projets culturels, en lien avec des séquences d'enseignement, la Malgrange propose aux classes de collège et de lycée des échanges avec des acteurs du monde culturel.

Voici le carnet de bord de nos rencontres et de nos sorties culturelles depuis mai 2005.

vendredi 1 avril 2011

Au théâtre Gérard Philipe, à Frouard, les Premières L assistent à la première de << La Ménagerie de verre >>

Quatre personnages, un acte, une atmosphère marquée par des tensions. La scène se passe au nord des États-Unis, la crise de 1929 continue à hanter les esprits de Laura, de Tom et de leur mère, il faut trouver sa place et celle des autres dans une société qui fragilise les êtres.

La projection d’images comme un rappel de souvenirs obsédants, les jeux de lumières, le jeu tout en retenue des comédiens ont permis rendre compte de l’univers si particulier des pièces de Tennesse Williams.

Mise en scène : Jacques Nichet.

mercredi 9 février 2011

Au théâtre de la Manufacture, les Premières L assistent à la première de << L’histoire de ma vie n’existe pas >>

La mise en scène de Perrine Maurin a permis d’aller à la rencontre de l’univers artistique de Marguerite Duras.
Des extraits de << L’Amant >>, de << La vie matérielle >>, des entretiens, des projections vidéos ont été l’occasion d’approcher la manière dont le Prix Goncourt 1984 envisageait son activité de romancière et de dramaturge.


Voici les deux compte-rendus de cette soirée, rédigés par les élèves.

Ce mardi 15 mars 2011, les premières littéraires ont assisté à la pièce : L'Histoire de ma vie n'existe pas, au théâtre de la Fabrique, à Nancy.
Rentrant dans le cadre de l'objet d'étude sur l'autobiographie, cette sortie a permis aux élèves d'en apprendre un peu plus sur l'écrivain français du XX ème siècle, Marguerite Duras.

Sur la scène, trois femmes sont dans un salon. L'une est metteur en scène, les deux autres sont comédiennes. Elles répètent une pièce dans laquelle elles souhaitent retracer la vie de la romancière. Le début de la pièce est étonnant : un jet violent de livres, posés au préalable sur un bureau, qui, d'une part, brise la barrière entre spectateurs et comédiens et d'autre part, marque l'exaspération de la metteur en scène qui doute quant à la véracité de son oeuvre. En effet, comment « dire » Marguerite Duras ? Comment traduire sur scène sa vision si particulière de l'écriture, qu'elle qualifiait elle-même de « besoin vital » ?
A travers cette mise en abyme quelque peu complexe, où extraits sonores, notamment sur l'Indochine, pays d'enfance de Duras, et visuels se succèdent, nous découvrons différentes facettes d'un personnage qui, tout comme la pièce, échappe à la linéarité. Notons d'ailleurs le clin d'oeil de la metteur en scène, la vraie cette fois, dont les comédiennes portaient toutes des lunettes d'écailles noires, symboles du caractère et du style atypique de la romancière.

Même si tout dans la représentation n'a pas été compris, les premières ont été ravies de ce spectacle qui leur a permis de développer à la fois leurs connaissances sur le théâtre et de bien maîtriser les enjeux de l'autobiographie.

Ophélie.


Le mardi 15 mars 2011, était représentée à la Fabrique, la pièce de théâtre << L’histoire de ma vie n’existe pas >>.
La classe de Première L s'est rendue dans le cadre des objets d’études consacrés au théâtre et à l’autobiographie. Voici ce qu’ont retenu les élèves de la vie et du personnage de Marguerite Duras.


La représentation a mis en scène trois femmes alternant le rôle du comédien, le metteur en scène ou de l’auteur. Un début de pièce qui nous plonge dès le premier instant dans un univers décalé. C’est avec un jet de livres très surprenant que les trois actrices débutent leur représentation.
Pour retranscrire au plus près la vie de la romancière, les personnages se sont appropriés des citations tirées des œuvres de Marguerite Duras.
<< L’histoire de ma vie n’existe pas >> a été mis en scène de manière très originale ce qui a d’autant plus captivé le spectateur. En effet, c’est en mêlant enregistrements audio (dits de la voix de Marguerite D.) et séquences vidéo (de l’écrivain ou des actrices) que le décalage s’est fait ressentir. On peut ajouter à ces arrangements la reproduction d’une interview de l’auteur qui nous a permis un jeu de rôle entre les actrices. C’est l’une après l’autre que les trois femmes ont joué le personnage de Marguerite et celui de la journaliste qui l'interrogeait.

Les avis sont pratiquement unanimes : les élèves de Première L ont apprécié, même si la pièce n’a pas été entièrement comprise. Néanmoins l’originalité de la mise en scène et le talent des actrices nous a toutes plongées dans l’ambiance. La sortie de la salle s’est faite dans les rires et dans le partage des points de vue. L’effet ressenti se caractérise principalement par une réflexion sur soi-même, sur le métier d’écrivain, sur le monde qui nous entoure. Cette pièce nous a également permis de découvrir deux Marguerite Duras : l’écrivain et la femme.

En conclusion, << L’histoire de ma vie n’existe pas >> est une pièce qui nous a plu à toutes et qui avait pour seul bémol de ne pas être très accessible à une classe de première.


Anaïs, Camille, Caroline, Eléa, Marie-Lorraine, Pauline.

vendredi 7 janvier 2011

Serge Utgé-Royo et Didier Daeninckx rencontrent les élèves de Première ES et de Première L.



Jeudi 13 janvier 2011

13 H 45: Didier Daeninckx (écrivain) et Serge Utgé-Royo (auteur-compositeur-interprète) foulent le pavé Nancéen, direction La Malgrange où les élèves de 1ère ES2 et de 1ère L les attendaient à l’issue de 5 semaines de travail sur l’esprit des Lumières.


14H15: autour d’un café bien mérité, les deux amis entrent dans le vif du sujet; l’actualité immédiate, l’histoire industrielle de la Lorraine; ses hauts fourneaux déserts ... Villerupt et son festival du cinéma, la censure exercée par ceux qui redoutent les petits écrits et la chanson art mineur.
Pas de rancoeur dans les propos, des fous rires, l’envie de se moquer, élégamment, d’une époque pas très épique, décidément.


14H30 : accueil des élèves, on choisit de rester debout. L’échange commence par une question sur le choix d’une citation de Victor Hugo en ouverture du roman de Didier Daeninckx, "Meurtres pour mémoire".



Tout s’enchaîne, les thèmes retenus par les élèves sont évoqués, précisément avec des appuis constants sur des anecdotes et des lectures de textes :
la censure dans le monde artistique, les grandes villes, leurs injustices, chroniques, l’Histoire contemporaine dont nos invités ouvrent les parenthèses, la création d’un récit, la structure d’une chanson, le monde ouvrier, le roman noir, la chanson réaliste. Des auteurs, Jacques Prévert, Boris Vian, Léo Ferré qui se moquaient
sérieusement du monde.

Des réflexions justes et simples:  << la vérité des faits reste lettre morte si on
ne la fait pas connaître >>.


16 H 50 : l’entretien s’achève, on continuerait bien mais le temps impose de nous séparer.

18 H : voix n° 3, gare de Nancy, poignées de mains, les deux amis repartent vers Aubervilliers, simplement, avec le sentiment d’avoir accompli leur métier, celui de passeurs, avertis.

Chaque élève a rédigé un compte-rendu de cette séance en tenant compte des contraintes liées à la rédaction d'un article de presse.