Des
mots gros comme des cœurs !
Rendez-vous
était pris dès le mois de juin, Mathias Imbert (Imbert Imbert)
viendrait rencontrer les élèves de la classe de Première S1, le 10
février.
Travail
d'écoute de son dernier album (Viande d'amour) analyse de ses textes,
recherches sur son parcours d'auteur-compositeur ont suffi à
préparer la rencontre.
Le
jour de sa visite, on l'accueille en gare de Nancy, on embarque sa
contrebasse (dans une voiture petit format), la demoiselle est
encombrante mais réconfortante se plaît à préciser l'artiste.
Très
vite l'instrument trouve sa place dans un recoin exposé de la salle
de classe, Mathias aussi, plus exposé bien sûr mais l'amie
réconfortante est là.
L'entretien
est dense : les questions s'enchaînent naturellement ponctuées
par des pauses musicales. Chacun se sent très vite à son aise.
Mathias
Imbert se plie aux exigences de ses textes, debout, avec ses mots et
sa contrebasse, contre un monde qui ne tient pas ses promesses. Cordes et mots sont fouettés, l'assistance apprécie, attentive. Les
paroles font sens, chacun est au diapason.
Les
questions sont centrées sur son travail d'écriture et de
composition. Ses réponses précises emportent l'adhésion. Le
temps est pris à la gorge, la contrebasse, centenaire, veille.
Mathias Imbert a poursuivi cette rencontre à La librairie La Taverne
du Livre, à la rencontre du public avec une place particulière pour
l'interprétation d'une grande partie des chansons de son dernier
album pour un public tout aussi conquis.
Retour en gare de Nancy : Mathias Imbert en Sisyphe heureux, une
contrebasse à sa bandoulière, direction Montpellier, son lieu de
vies.
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