lundi 15 février 2016

"J’habitais une petite maison sans grâce, j’aimais le boudin", Jean-Marie Piemme rend visite aux élèves de Première S2 et de Terminale L.

  Le mardi 12 janvier les élèves ont assisté au théâtre de la Manufacture à la représentation  de la pièce J’habitais une petite maison sans grâce, j’aimais le boudin, de Philippe Jeusette et Virgine Thirion adaptée de Spoutnik de Jean-Marie Piemme.

Le 16, Jean-Marie Piemme se rendait à la Malgrange pour un échange autour de cette mise en scène, de son rapport au théâtre et de son rapport à l'écriture.

Voici le témoignage de Justine.


Toi, papa,comment elle était, ta maison? - J’habitais une petite maison sans grâce, j’aimais le boudin”. La couleur était annoncée d’avance, c’est une pièce placée sous le signe de l’humour que les élèves de Première  S2 et de Terminale L ont eu le loisir d’aller voir le 12 janvier dernier. 
C’est l’histoire d’un homme, un enfant de Seraing (Belgique), qui se remémore des souvenirs d’enfance, de l’usine où travaillait son père, de  moments familiaux. Partagé entre rire et tendresse, c’est finalement sa propre vie que nous raconte Jean-Marie Piemme. Et quoi de mieux qu’une visite à la Malgrange pour en parler ?
Les élèves l’ont reçu le vendredi suivant la représentation et, pendant deux heures, ont échangé avec questions et impressions. Pourquoi ce titre ? La pièce a-t-elle une dimension exclusivement autobiographique ? N’y a-t-il pas une sensation de dépossession dans le fait de voir un comédien incarner son propre rôle ? Tant de questions auxquelles Jean-Marie Piemme a pris le soin de répondre minutieusement. Et lorsqu’il évoque sa conception du théâtre, c’est avec justesse qu’il dit : “Le théâtre, c’est l’art de la mémoire, aussi bien pour le comédien qu’historiquement. C’est une mémoire du monde, un témoignage d’une époque et des formes de nos relations [...]. C’est un jeu avec la mémoire qui remet en circuit des éléments du passé grâce à la relation entre la scène et la salle”.

Vous l’aurez compris, Jean-Marie Piemme est très attaché à ses racines, racines proche des nôtres finalement, du fait de la désindustrialisation et de la fin de la métallurgie en Lorraine. 
C’est donc un retour aux sources que propose cette pièce, un détour dans la Belgique des années 50 qui apporte le sourire à la sortie de la salle, et du boudin en prime !
Justine, 1ère S2.

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